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CHAPITRE 7

Dernière mise à jour : 4 sept. 2020

Hello...

Voici déjà le dernier article... Enfin, presque... Il se peut qu'un dernier article vienne clôturer mon histoire !

Cet article, et c'est symbolique, sort le jour de mes 30 ans, le jour de mon anniversaire !


Avant tout, je te conseil de lire le "Chapitre 6"... Tu risques d'être un peu perdu sinon...


Maintenant que tu l'as lu, je te laisse avec le chapitre 7...



En cinquième année, je ne m’entends avec aucun autre garçon de la classe. Arrive, pendant cette année-là, le voyage scolaire à Poitiers. Les autres garçons de la classe ne veulent pas dormir avec nous. Ils ont surement peur qu’on les regarde, peur qu’on les touche ou du moins qu’on essaye quelque chose. Claude et moi faisons donc chambre commune. Un troisième garçon, qui n’a pas eu le choix et qui fait partie de ceux que personne ne veut dans sa chambre, est avec nous. Denis et François ne sont, forcément, pas très content que nous partions en voyage ensemble et encore moins que nous dormions dans la même chambre. François me fait confiance et il a raison. J’arrive dernier dans la chambre, Claude a choisi son lit, l’autre garçon aussi. Je ne sais pas si c’est fait exprès, mais le seul lit qu’il me reste est celui à côté de Claude et le troisième ne veut pas changer. Je me dis que ce n’est pas grave, on ne sera dans la chambre vraiment que pour dormir. La première nuit, Claude me demande s’il peut me tenir la main pour dormir. Je demande ce qui lui prend et pourquoi il veut me tenir la main. Sa réponse est toute bête : je dois tenir quelque chose en mains pour pouvoir m’endormir. Je n’y crois pas ! Il sort avec mon ex, je sors avec l’ex de son mec, enfin, c’est déjà assez compliqué comme ça ! Je ne saurai jamais s’il voulait plus ou pas… J’ai refusé sa proposition ! La deuxième et dernière nuit Claude n’a pas dormi dans la chambre, j’étais soulagé.


Notre histoire avec François a continué. Une semaine sur deux il dormait chez moi et l’autre semaine je dormais chez lui. On a voyagé, on a fait la fête. Un jour, alors que nous allons avec ma mère le chercher à la gare, dans la voiture elle me demande si François est mon amoureux. Je suis resté bête, choqué ! Je ne m’y attendais pas du tout ! Que faire ? Que dire ? Les secondes passent, je ne sais toujours pas que répondre à ma mère… Je dis oui et au moins une personne est au courant ? Je nie et continue à mentir ? Ma mère interromps mes pensées en me disant qu’elle prend mon silence pour un oui. Je ne trouve rien d’autre à lui que « tu as raison ». Pendant le restant du trajet elle m’exprime son bonheur, son soulagement. La phrase que je retiendrai toute ma vie : « j’ai toujours voulu un enfant différent, je l’ai ! ». Cette phrase voulait tout dire ! Ma mère acceptait la chose ! Parce que oui, pendant très longtemps je n’ai pas su dire que j’étais gay. Enfin, utiliser le terme « gay » ou « homosexuel ». Elle me demande aussi si je veux qu’elle en parle à la famille. Ce qui veut dire en parler à mon père, ma sœur et ma grand-mère. J’accepte. Je ne me vois pas en parler à mon père.


Le lendemain, François rentre chez lui. Le soir, je suis en caleçon dans la salle de bain, prêt à rentrer sous ma douche et ma sœur rentre en larmes, me sert dans ses bras et me dit qu’elle est super heureuse pour moi. Elle est super contente que j’assume et que je puisse être moi-même ! Elle ajoute qu’elle m’aimera toujours et que je resterai son petit frère ! Quelle joie qu’elle le prenne comme ça.


Ma grand-mère et moi n’en avons jamais parlé. Je pense qu’elle s’en fiche en fait ! Tant que je suis heureux, c’est tout ce qui compte ! Jamais je ne me suis senti rejeté par elle ! Jamais mes copains n’ont eu de remarques ! Au contraire, quand une amie à elle lui dit que sa petite fille aime les filles, ma grand-mère lui répond que tant qu’elle heureuse, c’est le principal !


Mon père, lui, a mis quelques jours à encaisser la nouvelle. Quand on en a parlé, il m’a dit qu’en soit, il était heureux pour moi, que ça ne changeait rien pour lui. Il espérait simplement avoir des petits enfants de mon côté. Histoire de continuer la lignée de ma famille. Mais tout ce qui l’importe, c’est mon bonheur.


Ma famille au courant, j’ai pu compter sur ma maman pour en parler à leurs amis, au moins, les miens étaient au courant aussi. Parce que oui, mes amis sont les enfants des amis de mes parents. Avec eux, rien n’a changé. Enfin si, ils m’ont confié plus tard que, tant que je n’avais pas assumé, j’étais souvent blessant, cassant envers eux, enfin, pas très gentil quoi. Cela devait être dû à mon mal être. Puisqu’à l’heure qu’il est, je ne suis plus du tout comme ça avec eux.


Mon histoire avec François s’est terminée après un an et demi de relation et il n’est pas utile de revenir sur celle-ci.


Je n’ai jamais été du style à fort fréquenter le milieu homosexuel. Il ne m’a jamais fort intéressé. J’ai été une fois en boite gay avec François, c’est tout. N’étant plus en couple, je me demandais comment j’allais pouvoir faire de nouvelles rencontres. Je n’ai jamais été un grand sorteur. Puis, dans ma campagne, peu de jeunes homos de mon âge. Je n’aime pas du tout Bruxelles, un jour, en rentrant de chez François, je m’y suis fait agresser par des jeunes qui voulait simplement prendre les vingt euros de mon portefeuille et mon lecteur MP3. Du coup, je ne suis plus à l’aise à Bruxelles. Malgré tout ça, j’ai été plusieurs fois à la gay pride (à ce moment-là, c’était encore son nom) et une fois en boite de nuit gay avec mes amis hétéros. Quelles soirées de folie ! Cela n’empêche que je suis resté célibataire longtemps, très longtemps. Les applications de rencontres me faisaient peur. Peur qu’on me reconnaisse. Puisque je n’ai jamais crié mon homosexualité sur les toits. Peur qu’on me prenne pour un mec qui couche avec n’importe qui.


J’ai bien dû faire le pas et m’inscrire sur ces applications. De discussions en discussions, j’osais rarement faire le premier pas. J’ai bien rencontré quelques garçons mais ces rencontres n’ont mené à rien. Je n’ai jamais été branché « plan cul ». Allez voir un mec, coucher ensemble et partir, je n’y voyais aucun intérêt.


Fin 2018 j’ai pris la décision de ne plus entamer de discussion sur les applis de rencontre. Je voulais diminuer ma présence sur celles-ci. Elles restaient installées sur mon smartphone et j’allais uniquement lire mes messages reçus, quand j’en avais. C’est la nuit du trente et un décembre au premier janvier deux mille dix-neuf que Sébastien, la personne avec qui je suis en couple actuellement, est venu me parler et allait complètement chambouler mon année deux mille dix-neuf.


***


C'est tout pour aujourd'hui...


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Reste connecté, il se peut qu'un article bonus fasse son apparition dans quelques jours...


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Le "Chapitre 8" est là... ;)


A bientôt ! :D

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